Morat-Fribourg, me voilà (enfin)
- Lea
- 7 août
- 2 min de lecture
J’ai toujours dit que un jour je prendrai le départ du Morat-Fribourg. J’ai souvent réussi à trouver une bonne excuse pour ne pas le faire. Mais avec maintenant notre programme aux petits oignons réalisé spécialement pour la course, je n’avais plus trop d’excuses valables.
Quand on dit Morat-Fribourg, il faut entendre : montées, Sonnaz, ou encore routes des Alpes. Des mots qui peuvent donner envie de se réorienter vers le tricot ou l’aquarelle.
Mais Morat-Fribourg, ce n’est pas n’importe quelle course. C’est une course mythique, chargée d’histoire. Une histoire de femmes et de course à pied, de courage et d’interdits. Parce que oui, pendant longtemps, cette course nous était interdite à nous, les femmes. Et puis aussi pendant quelques années, j’y ai participé en coulisses du côté de l’organisation. Assez de raisons pour y prendre le départ.
Bon avec les années, j’ai réussi à dompter un peu cette endurance qui ne fait pas partie de mon métabolisme. Ces fibres lentes elles finissent par arriver finalement. Mais par contre, un élément que je n’ai pas encore apprivoisé, c’est les montées. Courir longtemps quand ça grimpe c’est un sacré challenge pour moi.
Rien que d’y penser, mon cerveau enclenche le mode « trouve une excuse pour marcher ». C’est ça, mon vrai challenge. Pas les kilomètres, mais ces belles, grandes et interminables montées.
Mais vous me connaissez, j’ai la tronche et surtout un plan (oui ok c’est un plan SMOVE mais c’est le meilleur)
*PUBLICITÉ Notre plan. Celui qu’on a créé pour les vies chargées et pour celles et ceux qui ne veulent/peuvent pas toujours aller courir mais aimeraient quand même se fixer un challenge et kiffer la route. Deux séances par semaine, trois si tu arrives. Des sorties longues, des séances audios guidées qui te prennent par la main, qui te parlent avec bienveillance, qui te boostent sans te juger. FIN DE LA PUBLICITÉ*
Je sais que la clé, ce sera la régularité, c’est un scoop pour personne. Tenir mon plan, planifier ces deux séances par semaine et mettre le plus souvent possible la troisième en place. Et surtout, arrêter de fuir les parcours plats si je veux mettre toutes les chances de mon côté.
Je ne vise pas un chrono. OK secrètement j’aimerais bien faire 1h45 (Je vous entends déjà tous avec vos « mais arrête, pour toi 1h35 c’est facile ») Je veux juste vivre cette course, être témoin de cette ambiance apparemment si spéciale sur le parcours et comprendre tous les challenges organisationnels qui se dressent sur le parcours. (ça c’est mon côté événementiel qui prend le dessus)
Alors, on se voit à Morat-Fribourg et on commence ce plan d’entraînement ensemble?
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